Top des films d’animation japonais et animes qui font pleurer

Comme j’ai eu l’occasion d’échanger sur les réseaux sociaux, d’un anime qui m’avait particulièrement ému (jusqu’aux larmes), j’en profite pour partager avec vous mon top des animes qui vous videront de toutes les larmes de votre corps :-).  Les plus émouvants, les plus touchant…  Qu’on soit bien d’accord ce top est totalement subjectif, car nous n’avons pas tous la même sensibilité et ne sommes pas tous touchés par les mêmes choses. Bref… préparez vos mouchoirs ça va chialer dans les chaumières ! C’est parti pour mon top des animes qui font pleurer ! A noter que cet article n’est pas sponsorisé par kleenex

Cowboy Bebop

Sans vous refaire la critique complète de ma série animée préférée que vous pouvez retrouver ici, je vais tenter de vous dire aussi simplement que possible pourquoi Cowboy Bebop peut faire travailler activement vos glandes lacrymales.

Tout d’abord, le ton de la série bien que foutrement marrante traite de sujets de sociétés sérieux et propose une trame de fond relativement sombre et tragique avec des personnage plus ou moins prisonniers de leur histoire et de leur passé, tout en gardant l’espoir de voir leur rêve se réaliser. Et c’est bien ça, là où Cowboy Bebop fait fort ! C’est un grand huit émotionnel où l’on passe en permanence du rire aux larmes. Mais c’est clairement la fin de cet anime, sans concession, mais aussi d’une beauté incroyable qui m’a clairement fait craquer ! En effet les deux derniers épisodes tranchent radicalement avec le reste de la série (même si certains épisodes pilotes laissaient présager ce type de final) avec un ton sombre, un héro qui a définitivement perdu son rêve et ne trouvera le salut que dans la mort. Mort d’une beauté incroyable ! Car non montrée, mais suggérée et confirmée par des métaphores visuelles : comme une montée de la caméra vers le ciel, une étoiles qui s’arrête de briller dans le ciel, un ending song aussi sublime que larmoyant dont les paroles nous rappel que le personnage principale est enfin libre. Une fin tragique, certes… Mais plus que ça, une fin pleine de sens et un message délivré avec beauté qui transcende tout ce qu’on a pu voir sur petit écran.

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Le tombeau des lucioles

S’il a bien un anime tragique qui vous dépossédera de la dernière molécule d’H2o de votre corps, c’est bien le Tombeau des Lucioles. Deux enfants se trouvent livrés à eux même tentent de survivre  durant la seconde guerre mondiale au japon, suite à la mort de leur mère. L’anime dépeint avec réalisme et poésie un Japon de la seconde guerre comme on l’a rarement vu. Je n’en dit pas plus, cette anime incarne à lui seul la tristesse que peut engendrer l’horreur de la guerre. A cela s’ajoute une bande son et une réalisation made in Ghibli qui n’ont ps pris une ride.

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Toward the Terra

Prenez des personnages attachants avec lesquels on est en totale empathie, dont les scénaristes ont préalablement pris  le soin d’écrire une histoire, un projet de vie, un espoir… Persécutez les pendant la 1ere moitié de l’anime… Tuez les, les uns après les autres jusqu’au climax final… Vous obtenez Game of Thrones bien avant l’heure, l’émotion en plus, car ici le sujet traité est celui de la persécution des minorités et des dérives du formatage de la société. Bref, j’ai bien du verser une petite larme à chaque personnage tombé… Autant dire que j’ai rempli un océan.

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Le garçon et la bête

Mamoru Hosoda, est pour moi LE réalisateur japonais qui casse tout en ce moment ! Le nouveau Miyazaki ! Un véritable génie créatif ! Et on peut dire que ces films ne me laissent clairement pas indifférent !  Hosoda s’attaque au travers du garçon et la bête (comme dans Ame & Yuki) aux thématiques de la misère sociale, à la notion de famille, et du libre arbitre. Avec un début d’anime assez réaliste et tragique, où le personnage principale, Ren,  âgé de 9 ans vient de perdre sa mère, seul membre de sa famille s’occupant de lui, son père ayant quitté le foyer. Ren décide alors de s’enfuir pour échapper à ses tuteurs légaux. L’enfant se retrouve alors dans la rue, livré à lui même set consumé par une rage et une tristesse incommensurable.

En parallèle de cet univers réaliste et foutrement triste, il y a le royaume des bêtes, où deux bêtes prétendent reprendre le trône du roi qui s’apprête à se retirer. Le premier prétendent est humble, fort, juste et populaire (le type parfait ^^). Il a sous son aile de nombreux disciples. Le second est un véritable ours, puissant, associable, fainéant et clairement rageux :-). Pour reprendre les reines du royaumes, les deux prétendants doivent s’affronter lors d’un duel et avoir un disciple. L’histoire se focalise sur la relation houleuse, franchement drôle et pleine de leçon de vie entre Ren et notre papa ours: Kumatetsu. La critique sociale sous-jacente est d’une puissance et d’une justesse incroyable les personnages sont tellement attachants que l’ont ressent parfaitement la joie, la tristesse et la colère qui les animes. Et forcément les quelques coups durs des personnages sont assez déchirant.

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Ame & Yuki les enfants loups

Hosoda encore ! Je vous avais bien dit que ce type est un génie ! Ame et Yuki c’est l’histoire d’amour entre un homme loup et une jeune femmes, portant le doux nom d’Hana. Ils vivent heureux et ont 2 enfants : Ame et Yuki (ça veut dire pluie et neige), deux enfants mi-loup/ mi homme. Notre homme loup tente de subvenir aux besoins de la famille à l’aide de petit jobs, tandis que notre jeune maman poursuit ses études. Jusqu’au jour ou notre loup meurt dans un accident. Hana se retrouve alors seule à devoir assumer deux enfants incontrôlables, qui se transforment sans cesse en humain et en loup. Elle est alors obligée de stopper ses études pour s’occuper des ses enfants et vie tant bien que mal avec ses économies dans un cadre urbain, froid et oppressant. Avant de sombrer dans la dépression, elle décide de tout plaquer pour aller vivre à la campagne et être auto-suffisante en cultivant ses terres et surtout pour offrir un cadre de vie permettant à ses enfants d’être aussi bien loup qu’humain, selon leur souhaits. Bien que l’homme loup soit une pure fantaisie l’anime est criant de réalisme dans sa description de la société et la difficulté d’élever un enfant dans un milieu, qui vous juge en permanence.

L’arrivé à la campagne n’est pas de tout repos, car Hana doit faire face à de nombreuses crasses et pré-jugés liés à son nouveau cadre de vie. L’oeuvre est globalement positive. Mais le réalisme de l’anime le rend certains passages extrêmement touchant et parfois larmoyant. La thématique du libre arbitre est ici symbolisée par l’homme et le loup. Le loup sauvage, solitaire, proche de la nature, indomptable et l’humain, sociale et urbain et se pliant aux règles de la société. Choix de vie que devront faire Ame et Yuki et Hana symbolisant le pont entre les deux mondes. Si l’on pleur ici, ce n’est pas forcément pour l’aspect dramatique mais juste parce qu’autant de positv attitude fait chaud au cœur 🙂

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Princesse Mononoke

Selon moi, Miyazaki a réalisé 3 chefs d’œuvres marquant à jamais l’histoire du cinéma et de l’animation japonaise avec Le Vent se lève, Le voyage de Chihiro et surtout… Princesse Mononoke ! Si vous ne pleurez pas en regardant cet anime, c’est que vous êtes normalement constitué :-). En fait, je dois être un peut fou dans ma tête, mais la cause écologique m’a toujours fait écho (C’est pour ça que j’aime à ce point FF7). Et c’est clairement pour cette thématique et son traitement que Mononoke m’a ému. Quelle tristesse de voir l’homme détruire la nature et l’esprit de forêt ! Quelle tristesse de détruire cette richesse pour des choses aussi dérisoires. Un film qui nous fait clairement relativiser la place de l’homme dans son environnement.

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Le vent se lève

Soit disant le dernier baroud d’honneur de Miyazaki, Le vent se lève est une biographie intégrant des éléments d’auto fiction et d’auto biographie… En gros Miyazaki réalise une biographie inspirée de la vie Jirō Horikoshi, le concepteur avions de chasse qui révolutionnera l’armée japonaise lors de la 2nd guerre mondiale : le Zero. Miyazaka dans cette biographie y intègre aussi des éléments sa propre vie.

Rien que ça c’est fort (mais pas de quoi sortir un mouchoir). Donc, sous ses aires de biographie, Miyazaki nous livre avant tout une métaphore de sa propre vie et donc une véritable autobiographie. Vous vous doutez bien qu’un génie de sa trempe, qui commence à parler de choses aussi personnelles que sa vie et son oeuvre, le fait avec beaucoup d’intelligence et d’émotions. Autant dire que Miyazaki a été profondément marqué par la mort de sa mère, emportée par la tuberculose. Pour bien comprendre l’oeuvre, je vous invite à lire la page wikipedia de Miyazaki et celle Jiro Horikoshi. La décharge émotionnelle n’en sera que plus grande.

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Full metal Panic Fumofu

Et pour finir, voici un des rares anime qui a réussi à me faire pisser pleurer de rire, tellement il est con, gros, absurde, débile et outrageusement décalé. Vous aimez l’humour nippon ? En voici une bonne tartine bien grasse ! Full Metal panic Fumofu est un spin off de la série (assez moyenne) Full Panic. Un anime présentant des conflits armés avec des gros méchas et une étudiante blablbla… Bref un truc vu et revu ultra cliché, pas superbement animé, ni vraiment bien designé… (désolé pour les fans, maus je trouve que FMP n’apporte rien au genre). Mais pourtant Fumofu, est une réussite totale, qui explose la série d’origine !

Reprenez le personnage principale : un militaire complètement con, génie du combat, qui ne réfléchit qu’en terme de missions et de devoir, ajoutez y une étudiante japonaise colérique et complément hystérique et vous obtenez déjà un duo bien barré. Remplacez les méchas traditionnels par des prototypes de méchas ultra sophistiqués en forme de hamster pour une mission d’infiltration au lycée… et on obtient des passages complètement loufoques avec un dialogue de 5 minutes entre un mécha Hamster qui dit sans cesse Fumomomofu et un Psychopathe fétichiste des cheveux, déguisé en Poney, qui 5 min plus tôt s’est fait latter la tronche à grand coup de Flash Ball dans la tronche, avant de fondre en larme pour exprimer son désarrois avec les mots suivant : « poney, poney, poney » … Imaginez aussi la pire équipe de rugby du lycée composé, pardonnez le terme, de grosses tarlouzes, se transformant à la fin du championnat en véritables machines à tuer assoiffés de sang et de violence, suite au entrainement militaires de notre mécha hamster préféré… C’est très con, on nous épargne les classique et lourdingues scènes de petite culottes (enfin perso ça ma gave)… Bref j’ai ris du début jusqu’à la fin.

FMP Fumofu

 

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