Test de Tearaway sur PSVita

Media Molecule, à l’origine de la Saga Little Big Planet qui bien qu’excellente, commence a sérieusement me lasser, se lance dans un nouveau projet sur PSVita. Fidèle à ses valeurs Media Molecule nous offre via Tearaway un jeu mêlant plateforme 3D et créativité. S’agit t’il d’une redite de LBP ou une véritable création qui saura nous mettre la même claque que LBP avait su nous mettre lors de sa sortie ?

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Les graphismes de Tearaway – 19/20

Techniquement, Tearaway impressionne et aurait clairement pu sortir sur PS3, sans que cela me choque. Les environnements sont plutôt vastes et ouverts, ce qui est assez rare dans ce type de jeu. On est bien loin des couloirs de Knack.

Côté direction artistique c’est là que Tearaway tire clairement  son épingle du jeu ! Du jamais vu ! Un monde tout en Paper Craft, poétique, onirique, enfantin, parfois terrifiant… Tearaway parvient avec brio, avec quelques bout de papier à nous transporter d’un univers à un autre, d’une ambiance à une autre.

Les développeurs ont même poussé le vice jusqu’à l’extrême en vous permettant de personnaliser l’univers sonore et visuel du jeu soit en temps réel via la caméra, soit de manière statique via l’appareil photo, qui propose un nombre impressionnant de filtres (plus qu’instagram !). Mieux encore vous pouvez aussi personnaliser l’univers via vos propres papercrafts que vous découpez vous même in game !

En un mot : Incroyable ! La direction artistique de Tearaway se hisse  au niveau d’un OKAMI ou d’un ICO et rien que pour son univers, Tearaway vaut le détour.

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Le gameplay de Tearaway – 18/20

Tearaway propose une très grande variété dans son gameplay et une difficulté évolutive. Les premiers niveaux s’apparentent a un jeu de plateforme traditionnel agrémenté de fonctions de  personnalisation et de jeux avec le gyroscope, la réalité augmentée ou encore les pavés tactiles avant et arrières. Tout est exploité à merveille et avec parcimonie sans jamais tomber dans le vulgaire  gameplay du jeu pour smartphone.

Votre  personnage, pourra donc, courir, sauter, souffler, aspirer, prendre des photos, faire des rouler bouler, interagir avec les décors via les écrans tactile, découper de manière personnalisée des morceaux de papier qui pourront être utilisés avec les PNJ ou les décors. Vous pouvez même dans le jeu débloquer de véritables plans a récupérer sur le site officiel pour les reproduire IRL sur du papier ! Ces fonctionnalités de personnalisation et d’interaction sont absolument géniales, même si le découpage des papiers via l’écran tactile manque de précision.

On ne s’ensuit jamais car chaque événement du jeu est unique et chaque univers a sa propre logique de gameplay, du coup on ne se retrouve quasiment jamais dans une situation similaire. Bref le level design est bien travaillé ^^.

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L’ambiance sonore de Tearaway – 17/20

Les musiques, sont assez fascinantes et d’une grande variété. Elles collent toutes parfaitement à l’ambiance du moment. Les compositions sont à la fois originale comme l’univers de Tearaway et incroyablement envoûtante, c’est  un réel moteur pour l’immersion.

Les vois des quelques PNJ qui parlent sont identiques à celles de LBP, mais ça ne m’a pas gêné surtout qu’il y a au final peu de dialogues (tant mieux ^^).

Enfin le fait de pouvoir sampler par moment des bruits via la vita pour les réintroduire dans l’univers est assez amusant.

Le scénario de Tearaway – 14/20

Tearaway vous propose d’écrire votre propre histoire et de casser les codes imposés par les  comptes de fées… Au final c’est plutôt faux ^^. Vous ne créez rien et vous suivez  un chemin qui de toute manière sera prédéterminé et seuls vos création viendront personnaliser l’univers sans réellement influer sur le déroulement des événements.

Qu’importe, j’ai été captivé de A a Z sans toujours tout comprendre, sans toujours chercher la cohérence de l’écriture qui ici au final à bien peu d’importance, car vous êtes intégré dans un univers qui appartient à celui de l’enfance, régis par ses propres règles qui peuvent elles mêmes changer en cours de route.

Déroutant, mais fascinant.

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La durée de vie de Tearaway – 12/20

Tearaway et très courte! Trop court même, le jeu se rush en 6h00, comptez 10h00 pour le finir à 100%.

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Ma conclusion sur Tearaway– 17/20

Tearaway est un OVNI vidéoludique ! Fun, addictif, envoûtant et étrange, on ne peut que succomber, à moins d’avoir totalement perdu son âme d’enfant. Pour moins de 30 € vous vous offrez une expérience, unique, intense, sans temps mort et qui vous laissera à n’en pas douter des souvenirs impérissables. Le jeu utilise aussi avec brio toutes les fonctionnalités de la Vita et ça fait plaisir. Tearaway est  une Killerapps, qui n’a clairement rien à envier à Mario. Les seuls reproches que je pourrais lui adresser viennent de sa durée de vie franchement limite (mais à ce prix là on lui pardonne), et de l’imprécision des découpages ce qui peut par moment frustrer dans sa créativité.

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